Oui, mais…

Depuis le début septembre, on a joué au curling pendant 5 heures, en 3 séances, quoique le terme « jouer » soit franchement exagéré. D’ailleurs, les 2 dernières séances n’ont carrément pas eu lieu, la faute à une patinoire transformée en bassin. Et les prochaines non plus, les patinoires lyonnaises étant désormais fermées comme les gymnases et les piscines jusqu’au 12 octobre. Peut-être plus.

La saison prend une drôle d’allure. Après celui de Marseille et Chamonix, voilà que le tournoi de St-Gervais est annulé à son tour. Les compétitions WCF suivent le même chemin. La saison s’annonce blanche alors que pour une fois, notre club avait la possibilité de placer une équipe et des joueurs dans les championnats, avec pas mal d’ambitions.

Dommage. Mais le curling est aussi une école de calme et de patience. On ne va pas déroger.
Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Vous êtes prévenus !

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Reprise ?

Le Curling Club de Lyon a repris son activité, mais pas comme c’était prévu : les traditionnelles séances d’initiation de début de saison, ouvertes à tous Patinoire Baraban afin de faire découvrir ce sport pas comme les autres et d’attirer vers la discipline de nouveaux joueurs, n’ont pas été mises en place, situation sanitaire oblige… Pas non plus de présence aux forums des associations, il nous a semblé que ce n’était pas très responsable d’y être.

La quasi totalité des curleuses et curleurs lyonnais se sont retrouvés ce mardi pour la première fois depuis mi-mars, dans une patinoire qui ne parvenait pas à geler, la faute à un groupe froid récalcitrant. Pas de pierre à balayer depuis plus de 6 mois, c’est très très long. Surtout quand on dispose d’une équipe ultra motivée qui vise le championnat de France mixte…
Et ce n’est peut-être pas fini : l’évolution sanitaire causée pars la COVID risque fort de continuer son œuvre de démolition, et on attend d’un jour à l’autre l’ordre préfectoral de refermeture des gymnases, piscines et autres patinoires lyonnaises, signifiant pour nous une saison blanche.

Dommage. On surmontera tout cela, il y a bien plus grave en somme.

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Jouer au curling en plein COVID

Le curling nous vient d’Ecosse, mais pour le reste, c’est bien du Canada qu’émergent les nouveautés. La-bas comme ailleurs, la COVID19 a stoppé net toute l’activité. En France, bien que le ministère des sport autorise à nouveau la pratique sportive, il n’y a toujours pas de calendrier officiel pour la saison 2020-2021 qui démarre en septembre.

Au Canada, c’est plus du million de pratiquants, et Curling Canada, la fédération canadienne de curling, s’est penché sur les conditions de reprise, publiées par curling.zone. Il en ressort des choses qui vont sensiblement modifier le jeu. Evidemment, plus de serrage des mains, plus de pièce qu’on lance en l’air, avec une attention toute particulière à tenir les distances et répartir les joueurs sur la surface de jeu : jugez plutôt le placement conseillé pour les joueurs :

( Illustration curling.zone )

Il en résulte un changement radical : il n’y a plus qu’un seul balayeur, donc plus balayage à 2, plus de relais possible, le skip étant désormais lui-aussi interdit de balayage. C’est sûr que la pratique va changer. Mais pour l’heure, impossible d’en percevoir les conséquences concrètes.

Pas de consignes pour la collation d’après-match. Donc on peut considérer, en appliquant les gestes barrières du moment, que la tradition perdure.

Bonnes vacances à tous.

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Curling virtuel : c’est maintenant !

A cette date, dans une autre vie sans covid, on aurait clôturé la saison, et on serait en pleine préparation de notre assemblée générale. Aujourd’hui, dans notre monde entravé de partout, il n’y a toujours pas de visibilité sur un quelconque redémarrage de notre activité sportive. Il y a certainement d’autres choses plus importantes à penser, certes, mais pour nous le curling fait partie de nos vies, tout comme pour d’autres la moto, le foot ou les timbres-poste…

Alors quand le Curling Club de Valence a proposé un tournoi virtuel, on s’est dit pourquoi pas. Il se tiendra du 5 au 14 juin, se jouera en ligne, à l’adresse http://www.flyordie.com/games/online/games.html?lang=fr&game=Curling&rs=1. C’est ouvert à tous, curleurs ou non, en club ou non, les inscrits, le programme et les résultats étant accessibles sur https://www.softpeelr.com. A noter qu’il est toujours possible de s’inscrire, jusqu’au 30 mai et dans la limite des places ouvertes, sur ce googledoc.

A cette heure, plus de 30 joueurs de Nice, Valence, Marseille, Lyon, Viry, Besançon, Vaujany, Prémanon, mais aussi Puigcerda, Hielo Pisuerga (ESP), Milan (ITA), Genève, Neuchatel, Verbier (SUI) ont répondu à l’invitation.

Bon, le curling virtuel, ce n’est quand même pas du curling : entre un slide bien maîtrisé et un clic de souris, il y a évidemment une différence de taille. Et on est seul, pas en équipe. Mais l’exercice est intéressant car il met au premier plan l’aspect tactique puisque, en principe, dans cette configuration, on ne rate pas ses lancers… En principe.

Pour les curieux, les matchs sont visibles : il suffit de se connecter sur la plateforme en tant qu’invité (Jouer comme invité), de choisir la salle « salle française », de sélectionner le match dans le cadre de gauche, puis de cliquer sur «Observer».

Le CCL y sera. C’est Marco qui s’y colle. Son pseudo : CCL-Marco. Premier match vendredi 5 juin à 18h30.

Pour plus d’info sur ce tournoi, contacter le club de Valence.

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Confinés

Le mot du Président, qui continue à s’entraîner :

«Prenez soin de vous et surtout RESTEZ CHEZ VOUS !
On veut pouvoir recommencer à jouer au curling,
TOUS… »

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On parle de nous dans Le Progrès

C’était dans l’édition du lundi 13 janvier du quotidien de la région. Et pour ceux ne l’ayant pas encore parcouru, la page est disponible en cliquant ci-contre…

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L’entraînement de mardi 7 janvier

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Bonne année 2020

Le Président, le bureau et tous les membres du curling Club de Lyon vous souhaitent un excellente année 2020, que vous y soyez simplement heureux et en bonne santé !

Et pour ceux qui seraient tentés de poser la question, eh bien non, ce n’est pas nous sur la photo, parce que nous n’avons pas (encore) de belle coupe à présenter.

Peut-être cette année…

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Du très bon chocolat…

On l’espérait, mais on n’osait pas. Il faut dire que ça fait depuis si longtemps que les résultats sont décevants : les équipes de France de curling, quelque soit leurs formats, devenaient invisibles, et dégringolaient dans tous les classements internationaux. Atteindre une phase finale était une utopie pure.

L’époque semble changer : en novembre, l’équipe de France Hommes, encore junior, se maintenait en division B des Championnats d’Europe, en ratant de peu la phase finale et une possible remontée dans l’élite. Romain Borini et Sandrine Morand, fra © WCFEt tout début décembre, l’équipe de France de double-mixte, composée de Romain Borini et Sandrine Morand accédaient brillamment aux play-offs du tournoi de qualification pour les championnats du monde 2020 après 5 victoires et une défaite dans son groupe. Une première dans cette discipline assez récente. Mais la marche suivante était trop haute : l’Italie, puis la Chine ont infligé aux bleus 2 lourdes défaites qui la prive de se retrouver parmi les meilleurs nations de double-mixte du moment. La progression est néanmoins sensible.

Et cette semaine, c’est encore l’équipe de France hommes qui est sollicitée, à Lohja en Finlande pour les championnats du monde juniors division B, Léo Tuaz, Kilian Gaudin, Eddy Mercier et Quentin Morard étant encore juniors… 3 places sont à prendre en division A en février 2020 en Russie, et au vu de l’expérience désormais accumulée de cette équipe,on ne peut s’empêcher d’y penser.
Eddy Mercier, fra © WCF / Richard GrayLa compétition commence petitement, avec les défaites logiques contre les favoris du groupe, la Suède et la République Tchèque. Sans jouer juste, elle gagne contre le Kazakhstan et la Chine. Puis elle perd bêtement en jouant bien contre la Hongrie, et gagne face à l’Autriche en étant très hésitante… Sa victoire avec une belle maîtrise devant la Finlande, combinée à d’autres facteurs, lui ouvre la porte des play-offs.
Pour les quarts de finale, les bleus doivent affronter un Japon impérial, invaincu jusqu’alors. Ils remporteront le match de façon magistrale, avec des enchaînements monstrueux, mais ne pourront rien face à la régularité chirurgicale suédoise en demi-finale, ni contre l’Allemagne, qui contrôlera tranquillement le match pour la médaille de bronze.
Médaille en chocolat donc, et pas de montée en division A, ce qui peut décevoir à première vue. Mais il faut également voir qu’à coté de moments flamboyants, il y a aussi de terribles absences peu compatibles avec le niveau demandé, qui ont produit des débriefs musclés du coach Thierry Mercier.

Franchement, quand on sait d’où vient le curling français, on ne peut que savourer ces résultats. On fera mieux plus tard.
Passez toutes et tous de bonnes fêtes !

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Mention bien

Les Championnats d’Europe de curling, division B, à Helsingborg sont finis pour l’équipe de France. Elle quitte la Suède avec 4 victoires et 3 défaites, et rate de très peu les play-off. Ca reste la meilleure performance bleue depuis très très longtemps…

Eddy Mercier, Killian Gaudien, Leo Tuaz, Quentin Morard, fra © WCF / Richard GrayPour finir le round-robin, il restait à rencontrer la Turquie, l’autre favori du groupe, et qui s’est montrée comme tel, ne laissant aucune possibilité de prendre des points. Même sans se faire voler de points, le score s’est rapidement alourdi pour être de 2-6 à la pause, les souffrances étant ensuite rapidement arrêtées tant l’issue du match était scellé : 2-7.
Restait à finir sur une bonne note face au Belarus, en position de se qualifier pour les play-off. La France également, mais plusieurs autres facteurs entraient en ligne de compte (tir à la cible, résultat de la Lettonie…). Et là, les français ont livré un match hallucinant tactiquement face à une très bonne équipe, atteignant la pause sur un score de 5-2 et un magnifique coup de 4 au 5ème end. Puis ils ont géré calmement pour garder le marteau au 10ème et marquer le point décisif… Très belle victoire de 7-6.
Mais dans le même temps, la Lettonie l’emportait tout à la fin, scellant la situation de la France pour la suite de la compétition, de toute manière handicapée par le DSC (Draw Shot Challenge), le tir à la cible déterminant en cas d’égalité. Résultat : un 5ème place, avec un maintien dans cette division B, ce qui était l’objectif du moment.

Et au final, c’est avec satisfaction qu’on examine le bilan, même si une participation aux play-off aurait été un plus indéniable en terme d’expérience. Le coche a vraisemblablement été raté dans le match face à la Lettonie, plombé dès le 1er end. Sur les 4 victoires, deux ont été acquises à l’extra-end, et à chaque fois sans le marteau, ce qui révèle malgré tout une fragilité. Thierry Mercier, le coach, ne le cache pas : « on a été par moment encore un peu trop junior, on a joué la gagne trop vite, et on a été puni ». Mais la bande à Quentin Morard a indéniablement élevé son niveau de jeu au fur et à mesure de la compétition, ce qui laisse entrevoir de belles perspectives. Avec un tout petit peu de bouteille en plus, elle saura revenir dans l’élite européenne, et surtout y rester.

Aujourd’hui, ce n’est pas encore le cas. Pas encore. Mais cette équipe de France est sur le bon chemin.

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